Au cours d’une vie professionnelle, les échecs sont inévitables : commettre des erreurs, non atteinte des objectifs, un mauvais management… Difficile à accepter, l’échec vient toujours accompagné de son lot d’émotions, dont la peur du jugement, l’anxiété, le stress… À condition de savoir surmonter ses échecs et rebondir, les revers professionnels pourraient devenir des forces pour la croissance professionnelle.
Trouver les raisons de l’échec
Il est important d’étudier les raisons d’un échec. Il pourrait s’agir de décisions hâtives, d’une erreur de jugement, d’un mauvais timing… Analyser les variables qu’une personne peut contrôler et celles qui lui sont hors contrôle est nécessaire pour sortir de l’impasse. Identifier les erreurs de processus tout en ressortant les éléments qui ont fonctionné, sans oublier les demi-succès, aide beaucoup à avancer. Il y a forcément des forces à exploiter et quelques bons réflexes à conserver. Comme on dit, nous apprenons tous forcément de nos erreurs.
Il est évident que nous avons notre part de responsabilité dans un échec. Faire une analyse et comprendre ses erreurs est indispensable pour ne plus les reproduire. Il faudra changer de cap en vue de rattraper la situation. La capacité de résilience représente un grand atout pour rebondir. Elle peut aider à changer de regard, se remettre en question et à adopter la bonne attitude. D’après Lao Tseu : « L’échec est le fondement de la réussite ». Afin d’atteindre sa réussite, l’échec est donc une expérience indispensable. En prenant conscience de cela, un individu peut être capable d’assumer la défaite de manière sereine.
Se relever en acceptant la situation
Il est tout à fait normal de se sentir décourager après un échec professionnel. Il n’est toutefois pas question de baisser les bras. Pour aller de l’avant et lâcher prise, il vaut mieux accepter sa part de responsabilité. Lors d’un nouveau projet, il sera plus facile de reconnaître les pièges à éviter.
Dans certaines situations, avoir des doutes pourrait se révéler positif s’ils n’envahissent pas une personne et la rendent paralysée. Si jamais c’est le cas, elle va passer à côté de ses ambitions. L’échec devrait être considéré comme un apprentissage bénéfique, une circonstance nous poussant à adopter une attitude de gagnante.
Lorsqu’un individu tombe à cheval, son conseiller va lui suggérer de remonter rapidement les pentes afin d’éviter de cultiver la peur. Cette attitude est aussi très utile dans le cadre professionnel. Il n’y a aucune prise de risque s’il n’y a pas d’erreur. On risque de rester sur le même niveau si on ne tente rien.
En tournant un revers en réussite, une personne va être capable de se présenter comme une nouvelle version d’elle-même. Le souvenir d’un échec peut devenir une pulsion pouvant conduire vers l’avant.
Les actions à mettre en œuvre
Après avoir défini les facteurs qui ont causé la situation d’échec, il est temps de se rebondir. Personne ne peut changer le passé. En revanche, chacun est acteur de son avenir. L’essentiel est de tirer des leçons à partir de ses expériences.
Le plus souvent, un projet qui n’a pas pu aboutir pourrait procurer des enseignements. Ces derniers peuvent servir à d’autres opportunités dans l’entreprise. Il est même possible de donner à ce projet une nouvelle orientation.
Changer de perspective est un excellent moyen pour découvrir des exploitations qu’on n’a jamais imaginé. Modifier son vocabulaire en s’éloignant du terme « échec » et se rapprocher du terme « succès » peut beaucoup aider à adapter une meilleure posture mentale.
Bien que les autres puissent critiquer, leur demander conseil peut toujours aider. Un formateur ou un accompagnateur est en mesure de guider et de challenger. Un revers professionnel peut révéler qu’un individu a besoin d’une aide. Pour surmonter un échec professionnel, il n’y a rien de tel que de se faire épauler par un coach ou de suivre une formation.